L’arborescence SEO est le squelette de votre cocon sémantique. Elle détermine comment vos pages sont reliées de manière logique entre elles, comment Google les explore et comment vos visiteurs naviguent sur le site.
Une bonne arborescence SEO ne se résume pas à une hiérarchie de pages : c’est une structure stratégique qui vise à optimiser la compréhension du thème global par Google tout en facilitant l’expérience utilisateur.
Comprendre le rôle de l’arborescence SEO dans le cocon sémantique
Le cocon sémantique est un principe de référencement naturel épuré qui repose sur trois piliers :
- La pertinence sémantique (les mots-clés et le contenu)
- Le maillage interne (les liens entre les pages)
- L’arborescence (la logique de hiérarchie et de navigation)
L’arborescence permet de hiérarchiser et structurer l’information : la page mère (le sujet principal) se trouve au sommet, suivie des pages filles (sous-thèmes) et des pages petites-filles (approfondissements).
💡 Selon une étude de Backlinko (2024), les sites possédant une structure claire et logique voient leur temps moyen passé sur le site augmenter de 23 %, preuve que les utilisateurs trouvent plus facilement ce qu’ils cherchent.
Les différents types d’arborescences SEO possibles
1. L’arborescence en silo (classique)
C’est la plus connue. Chaque thème principal correspond à une branche indépendante, avec des sous-pages qui approfondissent ce sujet.
Exemple :
- /cocon-semantique/
- /mots-cles-secondaires/
- /maillage-interne/
- /arborescence-seo/
👉 Avantage l’arborescence en silo : Cette structure facilite la compréhension thématique par Google et les autres moteurs de recherche.
👉 Inconvénient : les silos peuvent être trop “fermés” si vous ne créez pas de liens entre branches connexes.
2. L’arborescence en réseau (ou interconnectée)
Ici, les pages ne sont pas strictement hiérarchisées. Chaque contenu peut être lié à un autre contenu connexe, même s’il se trouve dans une autre branche.
Exemple :
- /cocon-semantique/ → lien vers /maillage-interne/
- /maillage-interne/ → lien vers /structure-site-seo/
👉 Avantage : renforce le maillage interne naturel et la circulation du PageRank.
👉 Inconvénient : nécessite une excellente organisation pour éviter les boucles ou liens inutiles.
3. L’arborescence mixte (celle recommandée en SEO)
C’est la combinaison des deux précédentes :
- On conserve une hiérarchie logique (page mère → pages filles → pages petites-filles).
- On ajoute des liens contextuels entre pages connexes pour renforcer la cohérence sémantique.
💬 Exemple pratique :
Page mère : Cocon sémantique
↳ Page fille 1 : Mots-clés secondaires
↳ Page fille 2 : Maillage interne
↳ Page fille 3 : Arborescence SEO
↳ Liens croisés : “mots-clés secondaires” → “arborescence SEO” → “maillage interne”
👉 C’est ce modèle qu’utilisent les agences SEO comme Eskimoz ou Semji, car il combine structure logique + puissance du maillage interne.
Construire une arborescence SEO efficace étape par étape
Étape 1 – Identifier les grands thèmes
Listez les grands sujets liés à votre mot-clé principal.
Par exemple, pour “cocon sémantique”, on peut avoir :
- “mots-clés secondaires”
- “maillage interne”
- “arborescence”
- “intention de recherche”
- “optimisation de contenu”
Chacun deviendra une page fille rattachée à la page mère.
Étape 2 – Organiser les sous-thèmes
Pour chaque page fille, identifiez 2 à 4 sous-thèmes qui approfondissent le sujet.
Exemple pour “Maillage interne” :
- “Pourquoi le maillage interne est essentiel”
- “Comment créer des liens internes pertinents”
- “Erreurs à éviter dans le maillage interne”
Ces pages petites-filles viennent renforcer le poids thématique du sujet principal.
Étape 3 – Créer une navigation fluide
Votre arborescence doit être simple à parcourir :
- Maximum 3 clics pour atteindre n’importe quelle page depuis l’accueil
- Des menus clairs et logiques
- Des liens contextuels dans les contenus (ex. “en savoir plus sur le maillage interne”)
💡 Selon Google Search Central, la profondeur de page influe directement sur l’exploration : les pages à plus de 3 clics sont explorées 70 % moins souvent.
Les bonnes pratiques pour structurer un cocon sémantique
- Limiter la profondeur : pas plus de 3 niveaux hiérarchiques
- Soigner les URLs : courtes, claires et riches en mots-clés
- Utiliser des ancres naturelles : éviter le bourrage de mots-clés
- Prévoir des liens horizontaux entre contenus connexes
- Créer une page “hub” (ou pilier) qui centralise les liens vers toutes les pages du cocon
Exemple d’arborescence optimisée (cas pratique)
Avant de passer à la mise en place d’une arborescence, nous vous conseillons avant tout à chercher à comprendre les concepts des base du cocon sémantique est ses bénéfices. Imaginons le cocon sémantique de notre site Succesteam autour du mot-clé “cocon sémantique” :
Niveau 1 – Page mère :
- /definition/cocon-semantique/
Niveau 2 – Pages filles :
- /cocon-semantique/mots-cles-secondaires/
- /cocon-semantique/maillage-interne/
- /cocon-semantique/arborescence/
- /cocon-semantique/creation-contenu/
Niveau 3 – Pages petites-filles :
- /cocon-semantique/maillage-interne/erreurs-a-eviter/
- /cocon-semantique/creation-contenu/strategie-redaction/
Chaque page fille renvoie vers la page mère, et certaines se relient entre elles via des liens contextuels.
Conclusion
Une arborescence bien pensée est le tendon d’Achille d’un cocon sémantique réussi. Elle permet à Google de :
- comprendre la relation entre vos contenus
- mieux évaluer la pertinence globale de votre site
- et d’améliorer la visibilité de vos pages importantes
Mais surtout, elle aide vos visiteurs à naviguer facilement, à trouver rapidement l’information et à rester plus longtemps sur votre site.
En 2025, la structure de l’information est un critère clé : les sites bien organisés obtiennent en moyenne +35 % de visibilité supplémentaire selon une analyse de Ahrefs (2025).



